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HYPERCULTE

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A—WA

JOEY LE

Burkina Faso / Tentacule

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Combinaison de deux mots de ses langues principales, le Moré et le Dioula, Burkina Faso  signifie "Pays des hommes intègres". Joey Le Soldat en est un bon exemple.
Petit-fils de tirailleur et fils d'un militant indépendantiste époque Sankara, de son vrai nom Joel Windtoin Sawadogo n'a de militaire que le patronyme. Biberonné au hip hop de son grand frère - Wu Tang Clan, IAM, NTM - , Joey a commencé à coucher ses frustrations et ses rêves de changement sur ses cahiers de collégien, puis à rapper avec des voisins désœuvrés du secteur 23, le quartier de Tanghin à Ouagadougou, là où il vit.

Son troisième et nouvel album arrive en septembre prochain, taillé pour la scène, il signe le grand retour de l'un des rappeurs les plus passionnant du continent Africain. Sur des musiques qui mélangent le Hip Hop 90's à base de samples africains produit par le beatmaker Redrum (producteur des albums de Charles X ou encore Art Melody), et des instrus électro du musicien Dj Form, le rappeur burkinabè Joey le Soldat trempe sa plume dans la plaie béante de l'Afrique contemporaine. Grâce à sa voix grave et à son flow d'une précision rythmique redoutable, il dépeint un tableau sombre tout en délivrant un message plein d'espoir et tourné vers l'avenir. Il appelle au dialogue sur le titre "Sous l'Arbre à Palabres", rend hommage à la jeunesse révolutionnaire burkinabè sur le titre "Jeunesse", dénonce les paroles parfois trop futiles des artistes rappeurs sur le titre "Mc". Il évoque aussi un bout d'histoire coloniale et la vie des tirailleurs africains en duo avec la rappeuse guinéenne Anny Kassy, avant de se faire plus introspectif sur le titre "Doom" où il décrit l'expérience d'un amour perdu. Le premier single "Zambo" évoque quand à lui une petite arnaque qui tourne mal. Le titre "BARKA" veut dire "MERCI" en moré.

SOLDAT

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